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Chaque mois, on vous propose de poser vos questions à la communauté talent club. On sélectionne 3 questions, on laisse la communauté y répondre, et on fait un article recap.

❓ Question #1

« Bonjour. Je suis actuellement chef de projet technique en CDI avec un peu moins de 4 ans d'exp. Je pense me lancer en tant que Freelance courant 2023. Auriez-vous des conseils, les pièges à éviter pour réussir au mieux ? Merci ! »

On a reçu de nombreuses réponses pour cette question (et on vous en remercie 🙌 ). Pour faciliter la compréhension, on va organiser les réponses en trois grands points.

1. Prépare bien le passage CDI → Freelance

Le premier conseil qui a été donné est de bien se préparer avant de démarrer ton activité en freelance.

Avant de te lancer, analyse bien ton parcours. Pour cela rédige ton CV en partant pour chaque projet que tu as réalisé en 5 parties :
1. intitulé du poste
2. nature du projet
3. technologie et outils utilisés
4. action concrètes réalisées
5. environnement dans lequel tu les as exécutés.

Une fois que tu as fait ça, tu peux ensuite passer à la liste de tes compétences :

Définis tes compétences techniques (outils méthodes et expertises), compétences fonctionnelles (pilotage, organisationnel). Précise dans quels secteurs tu les as réalisés et tes softs skills.

Dernière étape, t'insérer sur le marché freelance.

Tu te positionnes sur les plateformes qui recherchent des freelances et tu verras si cela mord. Si ton profil intéresse, tu auras des coups de fil. Pense à définir un TJM pour répondre à la question “combien ?”. Sinon il faut accroitre ton employabilité avec des outils supplémentaires et des compétences que tu peux acquérir dans ton CDI ou en formation, pense au fameux CPF pour le financement. Et bon courage !

La préparation est en effet primordiale avant de se lancer. Il faut savoir ce que l’on vaut et ce que l’on veut faire. Pour évaluer ton TJM, n’hésite pas à demander à des freelances que tu connais, où à faire un benchmark des freelances sur les plateformes pour t’aligner.

2. Prépare toi à avoir plus de responsabilités

Tu n’es plus seulement un développeur, tu es aussi et surtout le chef de ta propre entreprise. Le passage de CDI à freelance nécessite en effet que tu changes d’état d’esprit.

Le plus important, délivrer ce qu'on promet au client. Il y a un shift entre l'employé et le freelance, vous n'avez plus un patron mais un client à qui il faut apporter de la valeur.

Tu dois aussi faire face à de nouveaux challenges qui t'amèneront à développer de nouvelles compétences, notamment pour trouver des clients.

Il faut toujours prévoir qu'il y aura 1/3 du temps dédié à la prospection.

Mais il ne s'agit pas seulement de trouver des clients mais plutôt de trouver les bons clients. Tu dois t'assurer que chaque client te correspond et qu’il est bien en capacité de te rémunérer. Soigne ta communication tout au long de la mission pour éviter tout quiproquo.

Il faut analyser le client potentiel, ses finances, la taille du groupe, poser des questions aux employés via LinkedIn par exemple pour avoir des feedbacks. Mais aussi être transparent sur le TJM, les heures prestées et ce qui se passe en fonction d'heures sup.

3. Fais les choses à ton rythme

Ce changement de statut peut faire peur. Considère un démarrage progressif de ton activité afin d’éviter un changement trop brutal.

J'ai moi-même commencé à faire quelques missions en plus de mon job à temps plein via une plateforme Freelance. Cela permet de mesurer pas mal de choses (taux journalier, clients potentiels, ...) sans prendre de risques.

Attention cependant : vérifie bien que ton contrat de travail te permet d’exercer en freelance (absence de clause d’exclusivité). Dans tous les cas, cette solution doit te permettre d’évaluer si une activité en freelance peut te satisfaire, mais en aucun cas impacter ton travail quotidien pour l’entreprise dans laquelle tu travailles.

Si une multitude de missions s’offrent à toi, et que tu es toujours en poste dans ton entreprise, il faudra que tu sélectionnes une mission qui ne soit pas trop chronophage.

❓ Question #2

« Dois-je aborder ma maladie (potentiellement grave mais surtout limitante) pendant les entretiens d'embauche ou après la période d'essai voire jamais car ça fait trop peur ? »

Une question délicate, à laquelle la communauté a répondu avec des retours d'expérience. Voyons ça en 3 points :
1. Faut-il parler de sa maladie ?
2. Comment parler de sa maladie ?
3. Quel est le bon moment pour parler de sa maladie ?

1. Faut-il parler de sa maladie en entretien ?

La maladie doit être abordée si et seulement si elle a un impact significatif sur le travail et nécessite un aménagement. L’objectif doit simplement être de permettre les meilleurs conditions de travail pour toi-même et pour ton employeur.

La première question à se poser est donc : la maladie aura-t-elle un impact sur ma productivité ? Si non, on peut supposer qu’il n’est pas nécessaire d’en parler dans l’immédiat (voire même jamais).

En revanche si la maladie peut s’avérer contraignante dans le cadre du travail, on conseillera plutôt d’en parler. Les recruteurs qui ont répondu à la question vont également dans ce sens :

J'encadre une personne qui a le syndrome d'Asperger. Parce que je sais qu'elle a ce syndrome, moi et l'équipe pouvons mieux organiser le travail, planifier les choses plus intelligemment en prenant en compte son handicap. Si l'entreprise est prête à prendre en compte ta limitation pour l'intégrer au mieux, tu as une confiance assez bonne dans leur bienveillance, et c'est donc aussi un indice que tu vas pouvoir t'y épanouir. A contrario, si tu n'en parles pas, l'équipe dans laquelle tu vas travailler ne va pas forcément comprendre tes limites, et potentiellement générer sans le vouloir un environnement toxique pour toi.

Si tu expliques ta maladie et que l'entreprise ne te prend pas à cause de celle-ci, alors il est probable qu'ils ne soient pas prêts, donc aller chez eux risque d'être toxique pour toi aussi.

2. Comment parler de sa maladie ?

Prépare toi à en parler en amont. Tu dois avoir en tête la manière dont tu vas aborder le sujet.

Je t'encourage à construire un discours autour de ta maladie pour pouvoir bien expliquer les conséquences à ton futur employeur. Ça lui permettra de se projeter et de construire ce qu'il faut pour t'accueillir dans les meilleures conditions possibles.

Liste les potentielles conséquences liées au poste, et les solutions envisageables pour le recruteur. Cela l'aidera à imaginer votre collaboration plus facilement.

3. À quel moment parler de sa maladie ?

Mentionner sa maladie pendant un entretien est donc une possibilité, qui permettra à l’entreprise de se préparer en connaissance de cause, et au candidat d’évaluer si l’employeur est capable de lui offrir des bonnes conditions de travail.

Toutefois, il faut choisir le bon moment :

Pour le vivre en ce moment du point de vue de la personne qui recrute et qui sera manager de la personne recrutée, je peux vous dire qu'il vaudrait mieux en parler le plus tôt possible à l'entretien, mais seulement quand vous aurez montré que vous avez effectivement les compétences pour le poste, je m'explique :

Si vous l'annoncez tout de suite, je n'ai pas de base de référence pour vous juger et je pars d'un à priori sur les aménagements que je vais devoir faire pour vous vs. ma roadmap serrée pour laquelle je suis en train de recruter. Vous me mettez également dans une situation ou je vais devoir jongler avec l'idée d'une potentielle discrimination si je vous élimine du process. Autrement dit on partirait d'un mauvais pied pour vraiment discuter de vos compétences et de votre plus-value pour mon entreprise.

Si vous ne l'annoncez qu'à la fin de la période d'essai, j'aurais l'impression d'avoir été piégé. Si en plus je dois faire des aménagements pour vous, que je n'avais pas prévu dans mon calendrier, ça risque de compliquer la relation. C'est avant tout une relation de confiance qui se construit pendant cette période d'essai et un investissement de ma part pour vous former et vous intégrer dans nos équipes.

C'est pourquoi, à mon sens, il vaut mieux en parler au moment de l'entretien lorsqu'on a établi que vous étiez compétent et apte à prendre le poste. A ce moment là, je connais vos qualités, je peux encore replanifier ma roadmap et/ou envisager de prendre une seconde personne pour couvrir vos périodes d'absence, s'il y en a. Je me projetterai plus facilement sans avoir le sentiment d'avoir le couteau sous la gorge à devoir composer avec votre situation qui n'était pas ma responsabilité à l'origine.

Tu peux donc évoquer ta maladie en entretien, si tu penses qu’elle a une influence sur ton travail. Mais ce n’est pas la première chose à aborder : il faut d’abord démontrer que tu es la bonne personne pour le rôle. Ensuite, tu pourras mettre le sujet sur la table pour définir quels sont les ajustements qui te permettront de travailler dans de bonnes conditions.

Question #3

« Peut-on cumuler plusieurs postes de travail à distance en temps plein ensemble ? »

Pour cette question, la communauté a répondu "non" de manière quasi unanime, le code du travail étant sans équivoque sur la question.

Le code du travail est très strict sur le cumul d'emplois, indépendamment du fait qu'ils soient à distance: vous ne pouvez pas dépasser 48 heures de travail par semaine, tous emplois confondus, et les employeurs doivent être au courant.

Or, souvent, l'employeur insère une clause d'exclusivité dans un contrat à temps plein. On pourrait alors être tenté de ne pas l'avertir qu'on a un autre job à temps plein, pour contourner la clause. Eh bien c'est une mauvaise idée, qui est passible d'un licenciement pour faute, comme c'est indiqué ici.

La seule solution pour cumuler plusieurs emplois sera donc de faire du temps partiel, avec un intérêt très limité en termes de salaire.

Votre salaire serait réduit en fonction du nombre d'heures que vous consacrez à chacun des emplois. Si votre but c'est d'avoir plus de salaire, ce n'est peut être pas le bon calcul.

La quantité de travail trop importante et ses effets néfastes ont également été évoqués :

Autre point important, occuper 2 temps plein à distance, c'est potentiellement faire 2 journées en une, attention au surmenage et aux impacts sur la santé : ils sont très sournois.

Merci à tous les participant·es ! On se retrouve le mois prochain pour que tu puisses toi aussi nous poser tes questions (reste donc attentif à ta boite mail 👀 )

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